Dans la culture nippone, le kimono est le vêtement traditionnel par excellence. Cette longue robe souvent en soie à l’apparence simple, cache en réalité toute une succession d’étapes pour être enfilée. Vous désirez en savoir plus ? Alors découvrons ensemble comment se porte le kimono femme dans la culture japonaise.
Les accessoires indispensables pour bien porter le kimono femme
Avant d’adopter le kimono femme comme dans la culture nippone, il faut disposer au préalable d’un certain nombre d’accessoires qui doivent obligatoirement accompagner le vêtement. Ils sont au nombre de huit au total, sans compter le kimono femme lui-même, et se portent de l’intérieur vers l’extérieur.
- Le susoyoke
Il s’agit d’une forme de dessous qui peut être soit un slip, soit un long short ou un jupon que les femmes portent pour rendre leur kimono confortable.
- L’hadajuban
Dans la culture japonaise, hadajuban est une sorte de camisole légère qui se porte avec le susoyoke et par-dessus du soutien-gorge.
- Le nagajuban
C’est une robe en soie très fine qui a une longueur plus courte que le kimono femme. Elle se porte sur l’hadajuban et le susoyoke et dispose d’un col qui sera légèrement visible une fois le kimono porté.
- Le koshi-himo
Ce nom fait référence à une première variante de ceinture, assez menue qui sert à maintenir en place le nagajuban et à sceller le kimono femme. Dans la tradition nippone, il en faut deux voire trois pour bien mettre votre kimono.
- Le date-jime
C’est également une ceinture, plus large que le koshi-himo et qui a pour rôle de venir marquer la taille. On en utilise deux dans la culture japonaise, l’une sur le nagajuban et l’autre sur kimono.
- L’obi
C’est la troisième variété de ceinture, la large bande colorée, aux différents motifs et parfois brodée qui est visible sur le kimono.
- Les tabis
Ils désignent les chaussettes japonaises, dont la forme sépare le gros orteil du reste, afin qu’elles soient confortables dans les claquettes traditionnelles japonaises.
- Le zori et le geta
Ce sont les chaussures traditionnelles au Japon. Elles se présentent sous forme de claquettes, soit en bois ou en matière synthétique et sont mises avec le kimono femme.
Les étapes pour enfiler convenablement un kimono femme
Le port du kimono femme dans la culture japonaise commence par les tabis, car une fois le vêtement finalisé, il est difficile de s’abaisser pour mettre les chaussettes. Ensuite, il faut mettre le susoyoke et l’hadajuban, en centrant correctement ce dernier. Par la suite, il faut enfiler le nagajuban que vous allez maintenir dans un premier temps avec le koshi-himo, puis le date-jime, légèrement en dessous de votre buste.
À présent, vous pouvez revêtir votre kimono. Il doit être bien centré. Pour le savoir, il suffit de faire correspondre les coutures du col et de l’aligner sur celui du nagajuban. Commencez par rentrer le côté droit du kimono à l’intérieur avant de repasser l’extrémité gauche par-dessus. Utilisez un autre koshi-himo pour attacher le vêtement, en prenant soin de bien rentrer les bords qui dépassent. Ramenez ensuite l’excédent de tissu du kimono sur la ceinture, pour la cacher. Ajustez bien les cols et retirez tous les plis avant d’attacher l’obi puis de porter vos sandales.